Odorat
Autrefois, les mécanismes de l'odorat restaient un grand mystère pour de nombreux chercheurs. Comment pouvons-nous faire la différence entre l'odeur des gâteaux en train de cuire et l'odeur de brûlé ?
C'est ce type de questions qui a amené les chercheurs à s'intéresser davantage à l'origine des odeurs, c'est-à-dire les molécules véhiculées par l'air.
Lorsque nous sentons pour distinguer une odeur particulière, les molécules émises par la substance voyagent dans l'air. La taille des molécules intervient sur la longueur du trajet qu'elles peuvent accomplir. Les molécules les plus légères voyagent plus vite. On dit qu'elles sont volatiles. Lorsqu'elles pénètrent dans le nez, ces molécules vont atteindre un tissu appelé membrane olfactive. La membrane olfactive est une région de tissu très petite située au sommet de la cavité nasale. Cette membrane est composée de tissu jaune-gris et couverte d'un épais mucus. Elle contient de nombreuses cellules réceptrices, considérées comme des extensions du cerveau lui-même.
On suppose que chaque type de cellule réceptrice est sensible aux dimensions d'une molécule particulière. Dès qu'une molécule se fixe sur le récepteur qui lui correspond, elle déclenche la formation d'un influx nerveux. L'influx nerveux chemine jusqu'au cerveau par l'intermédiaire d'un os très fin appelé lame criblée, derrière lequel se trouvent les bulbes olfactifs, premier relais avec le cerveau. Les bulbes olfactifs contiennent de nombreuses structures appelées glomérules.
La fonction principale de ces structures est de distribuer les influx nerveux convergents au cerveau de façon ordonnée. Au niveau du cerveau, les influx sont dispersés dans différentes régions qui analysent et décodent ces influx et permettent la perception de l'odeur. Les scientifiques ont déterminé que le cerveau humain peut identifier des milliers d'odeurs différentes. L'odorat est donc l'une des fonctions les plus remarquables du corps humain.